Dans l’incapacité d’écrire sur quelque sujet que ce soit depuis les attentats de Paris, je dédis ce poème aux amoureux de la vie dont le cœur saigne depuis que 130 de nos amis sont partis précipitamment sans avoir eu le temps de dire au revoir …
Les premiers chapitres de « l’Écume des jours »
Un bouquet de jasmin et le soleil dans l’appartement
Un massage au Hammam de la mosquée
Mes vingts ans à Londres
La liseuse de Matisse
Un thé Assam avec un nuage de lait, le matin
Sentir tes cheveux derrière l’oreille
Les crises de rire avec mon cousin Xavier
S’habiller pour partir travailler, puis se recoucher
Notre maison imaginaire au Danemark, l’été
L’odeur de la fleur d’oranger
Aller au ciné avec Nicole
Le concert de Madness, la veille du retour
Cinq minutes de câlin avec Armand, le soir au coucher
Ma mère qui rie le soir de Noël
Toi et moi au restaurant
Louise qui joue du violon
Mon père qui sent la côte d’Azur
Le 11 septembre 1990 à 8h15
Le 10 mars 1995 vers 22h30
Le 22 juin 97 à 12h20
Tout ce (ceux) qu’on aime(ent) et qu’on découvre(ent) pour la première fois
Tout ce qui nous fait frémir à chaque fois
Les plus beaux jours de la vie
Et les autres aussi…